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pape françois - Page 6

  • Le pape François entérine une autre dérive conciliaire : le “ministère” des femmes

    Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2021

    Par le Motu proprio Spiritus Domini, le pape François entérine « canoniquement » une dérive conciliaire : le “ministère” de femmes.

    Il a inscrit officiellement lundi dans le nouveau Code de droit canonique de 1983 certaines fonctions déjà occupées depuis longtemps par des femmes laïques lors de services religieux, bien que l’ordination des femmes ne soit toujours pas à l’ordre du jour.

    A l’automne 2019, lors du synode consacré à l’Amazonie, les évêques de la région avaient préconisé de reconnaître officiellement aux femmes certains « ministères » qu’elles exercent déjà depuis l’ouverture au monde décrété par le concile Vatican II.

    La modification du « droit canon » publiée lundi par le pape, reconnaît désormais aux femmes deux fonctions précises lors de célébrations liturgiques, qu’elles exercent souvent déjà avec l’aval des évêques. Il s’agit de ce que le monde conciliaire appelle le ministère de « la Parole », qui consiste à lire l’Evangile, et le ministère de « l’Acolytat », une assistance à l’autel.

    Le pape actuel n’a pas osé franchir cependant une autre étape de démantèlement de la discipline ecclésiastique : il n’a pas autorisé l’ordination des femmes comme leur accès au diaconat, idée soutenue par un grand nombre d’évêques d’Amazonie, mais aussi par de nombreux prélats progressistes, en Allemagne notamment.

    Il a donc rappelé lundi, dans une lettre d’accompagnement, les paroles du pape polonais Jean-Paul II selon lesquelles « en ce qui concerne les ministères ordonnés, l’Église n’a en aucune façon la faculté de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes ». Mais il ne semble pas y être hostile puisqu’en avril dernier, il a néanmoins annoncé la création d’une nouvelle commission d’étude pour réfléchir à la possibilité d’ordonner des femmes diacres. Une précédente commission instituée en 2016 n’avait pas réussi à trancher la question après avoir examiné le rôle des femmes diacres au début du christianisme.

    « Pour les ministères non ordonnés, il est possible, et aujourd’hui cela semble opportun, de surmonter cette réserve », ajoute l’Argentin Jorge Bergoglio, qui pousse pour une plus grande place des laïcs et des femmes au sein des institutions de l’Eglise.

    Le droit canon de 1983, véritable prolongement du concile Vatican II, « traduction en langage juridique » de la nouvelle ecclésiologie conciliaire, avait déjà ouvert les portes aux ministères des « laïcs »  en spécifiant que ces deux mandats pouvaient être confiés à des « laïcs hommes ». Le pape François a tout simplement rayé cette référence aux hommes.

    Il n’y a là aucune révolution bergoglienne comme pourraient le croire tant les afficionados du pape sud-américain que l’aile conservatrice de l’Eglise officielle mais plutôt une continuité logique de la révolution conciliaire.

    Ce fut Paul VI, le pape du Concile, qui, dans la ligne des décrets conciliaires Gaudium et Spes et Lumen gentium, posa la première pierre de cette laïcisation du ministère sacerdotale : le 15 août 1972, il créait pour les hommes, par le Motu proprio Ministeria quaedam ces deux « ministères » laïcs, celui du lectorat et de l’acolytat. Le droit canon de Jean-Paul II les ratifiait en 1983, le pape François, en poursuivant dans cet axe de sécularisation de l’Eglise et de démantèlement des ordres mineurs, les ouvre aux femmes. Et la boucle est bouclée ! Enfin jusqu’à ce que « l’os à ronger » qu’ont obtenu les progressistes ne leur suffise plus et que la question hétérodoxe du sacerdoce des femmes ne hante à nouveau les couloirs du palais apostolique bergoglien, la Maison Sainte-Marthe.

    Toujours davantage, « la nouvelle Église conciliaire, est en rupture profonde avec la tradition et le magistère de l’Église » (Mgr Lefebvre, Lettre ouverte à Jean-Paul II de Mgr Lefebvre et de Mgr de Castro Mayer du 21 novembre 1983).

    Francesca de Villasmundo 

     

    Source : medias-presse.info

  • Attentat de Nice : la responsabilité énorme du pape François

    Publié par Guy Jovelin le 01 novembre 2020

    Si certains, comme M. l’abbé Patrick de La Rocque, Prieur du prieuré Saint-Joseph de Nice de la F.S.S.P.X. ont le courage de pointer du doigt, dans l’attentat islamiste de Nice, la responsabilité de l’actuel Président de la République, Emmanuel Macron revendiquant avec une inconscience insouciante un « droit au blasphème » et ne reconnaissant aucun « un respect sacré », il en est un autre que l’on peut désigner pareillement comme un des responsables collatéraux de cette tuerie au couteau : le pape François.

    Le tueur mahométan n’est-il pas un de ces « chers migrants » dont le pontife argentin se fait le garant ? Un de ces « chers réfugiés » débarqués dans cette île de Lampedusa, envahie tragiquement d’allogènes, mais où Jorge Maria Bergoglio avait fait, dès son avènement en 2013, un de ses premiers shows, tenant à saluer ce que ces « chers » protégés portent en eux : « une histoire, une culture, des valeurs précieuses ». Une culture et des valeurs précieuses qui ont coûté la vie à trois personnes horriblement mutilées et tuées par le pauvre immigré Ibrahim Issaoui.

    Né en Tunisie le 29 mars 1999, il est arrivé en Italie en septembre. Après avoir atterri à Lampedusa le 20 septembre, avec un groupe d’autres migrants qui se trouvaient sur un bateau, il a été transféré dans le centre d’identification des Pouilles et photographié par la police. Après la photo-signalisation réalisée à Bari, il a été inséré dans les terminaux pour « entrée illégale sur le territoire national ». Un arrêté de refoulement du préfet de Bari avait été pris à l’encontre de Ibrahim Aoussaoui accompagné d’un ordre du préfet de police de quitter l’Italie dans les sept jours mais son transfert dans l’un des centres de rapatriement n’avait pas été ordonné. Et Ibrahim a donc disparu des radars… pour réapparaitre à Nice où il a atteint la notoriété « grâce » à son acte terroriste islamiste et anti-chrétien.

    « Si le débarquement à Lampedusa en septembre, le passage à Bari puis la fuite sont confirmés pour l’attaquant à Nice, nous demandons la démission du ministre de l’Intérieur [italien] Lamorgese », a clamé en colère le leader de la Ligue Matteo Salvini.

    Nous pourrions rajouter que « si le débarquement à Lampedusa en septembre, le passage à Bari puis la fuite sont confirmés pour l’attaquant à Nice », le pape François se doit de faire son mea-culpa et de cesser son discours à tout-va immigrophile et immigrationniste.

    Pour l’instant rien de tel n’arrive des couloirs de Sainte Marthe. Juste un communiqué et un tweet publiés le jour de l’attaque terroriste annonçant les prières du pape « pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu’il puisse réagir au mal par le bien ».

    Il ne semble pas que le jésuite argentin prenne conscience du problème funeste que constituent l’invasion migratoire venant du monde musulman et son corollaire, l’islamisation de la société du Vieux continent. Le pape a simplement condamné auprès d’Emmanuel Macron, dans un langage des plus « fluides », son « rejet absolu du terrorisme et de l’idéologie de la haine qui divise, tue et met en péril la paix » ainsi que sur l’importance du dialogue entre les religions. Aucune condamnation de l’assaillant et de sa religion, le tueur n’aurait été inspiré, à en croire le pape, que par une vague idéologie de la haine sans nom et sans visage.

    Avec les inconscients insouciants Macron et François, tout inspirés par leur idéologie multiculturelle et mondialiste, le peuple français et catholique a dû soucis à se faire car les terroristes islamistes ont encore de beaux jours devant eux !  

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Unions contre-nature : le coup de poignard du pape François

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2020

    Unions contre-nature : le coup de poignard du pape François

    Dans un documentaire consacré au pape François et sobrement intitulé Francesco, réalisé par Evgeny Afineevsky, qui recevra demain jeudi le Prix Kinéo « Movie for Humanity » (18e édition de ce prix qui récompense une œuvre à dimension sociale et humanitaire) dans les jardins du Vatican ;  le pape François tient des propos très contestables sur les unions homosexuelles.

    Voici l’extrait dans lequel le pape s’exprime en espagnol, avec un sous-titrage en anglais :

    https://twitter.com/sandraclivati

     

    Il déclare d’une part

    « Les homosexuels ont le droit de faire partie de la famille [ou droit d’avoir une famille ?]. Ils sont enfants de Dieu et ont le droit d’avoir une famille. Personne ne devrait être mis à la porte, ou rendu malheureux à cause de cela. ».

    En soi, cette citation peut être interprétée conformément au catéchisme de l’Eglise catholique, qui demande, à propos des personnes ayant des tendances homosexuelles :

    Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste.

    Mais la suite de sa déclaration est loin d’être équivoque et laisse comprendre la citation ci-dessus non pas comme un refus de l’exclusion des personnes homosexuelles, mais comme leur droit à fonder une famille ! :

    « Ce que nous devons créer, c’est une loi sur l’union civile. De cette façon, ils seront légalement couverts. J’ai défendu cela ».

    C’est tout à fait contraire à la note de la Congrégation pour la Doctrine de la foi publié en 2003 et signé par le cardinal Ratzinger sur les Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles. Jeanne Smits rappelle que ce texte avait été signé le jour de la mémoire de saint Charles Langwa et ses compagnons, martyrs, brûlés vifs pour s’être refusés aux avances du roi homosexuel dont ils étaient les pages. Extrait :

    « L’Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l’approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l’union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société. Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité. L’Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société. »

    Cette déclaration désoriente un certain nombre de catholiques. Et c’est en cela que c’est un coup de poignard, venant de celui qui a reçu pour mission de confirmer ses frères dans la foi. Même si ces propos, tenus dans le cadre d’un documentaire, n’ont aucune valeur magistérielle. Le seul bénéfice que l’on peut attendre de cette déclaration, c’est de retrouver un rapport plus sain dans notre relation avec le souverain pontife. Comme l’écrit Mgr Schneider dans Christus Vincit :

    Même maintenant, la mentalité générale des bons et fidèles catholiques correspond, à mon avis, à une infaillibilisation totale de facto de tout ce que le concile Vatican II a affirmé, ou de ce que le pontife actuel dit ou fait. Ce genre d’ultramontanisme extrême, de centrisme papal malsain, était déjà présent depuis plusieurs générations chez les catholiques. J’ai moi aussi été éduqué dans cette mentalité. Mais la critique a toujours été présente et permise dans la tradition de l’Eglise, puisque c’est la vérité et la fidélité à la révélation divine et à la tradition que nous devons rechercher, ce qui implique par soi-même le recours à la raison et à la rationalité, et suppose d’éviter les acrobaties erronées.

     

    Source : lesalonbeige

  • Dans sa nouvelle encyclique “inspirée par le grand imam du Caire”, le pape François pourfend le “repli sur soi” : “Les migrants sont une bénédiction qui invitent les sociétés à grandir”

    Publié par Guy Jovelin le 05 octobre 2020

    C’est le texte le plus politique du pape François: une lettre encyclique intitulée «Fratelli tutti», «Tous frères» avec ce sous-titre «Sur la fraternité et l’amitié sociale», publiée le 4 octobre, où il pourfend «le racisme», un «virus qui mute», certaines «formes de nationalisme» fondées sur «le repli sur soi (…), des attitudes exonophobes, le mépris», le «populisme malsain» qui «cache le mépris des autres» et les «visions libérales individualistes» et leurs «intérêts économiques effrénés» fondé sur «le dogme de foi néolibéral», alors que «la grande question, c’est le travail» pour tous.

    (…)

    Sur les frontières tout d’abord. Les «limites et les frontières des Etats ne peuvent pas s’opposer» à l’arrivée d’un migrant car il n’est pas un «usurpateur». Ainsi «personne ne peut être exclu, peu importe où il soit né» puisque «chaque pays est également celui de l’étranger». Il est donc «important d’appliquer aux migrants arrivés depuis quelque temps et intégrés à la société le concept de ‘citoyenneté’» et «renoncer à l’usage discriminatoire du terme ‘minorités’». En effet, «les migrants, si on les aide à s’intégrer, sont une bénédiction, une richesse, un don qui invitent une société à grandir».

    Sur la «propriété privée» ensuite, François rappelle qu’elle n’est pas exclusive mais elle est «secondaire» et donc relative à sa «fonction sociale» d’aider les plus pauvres. Il y a une «subordination de toute propriété privée à la destination universelle des biens de la terre et par conséquent, le droit de tous à leur utilisation».

    (…)

    Inspirée par le grand imam du Caire

    Autre originalité de cette encyclique – dans la tradition catholique, une encyclique synthétise l’enseignement d’un pape sur une question précise, ici le social et le politique – elle a été inspirée par la pandémie mondiale du Covid-19 mais aussi, révèle François, par le grand imam du Caire, Ahmad Al-Tayyeb, cité à cinq reprises au fil des 270 pages.

    Le Figaro via fdesouche

  • Le pape François va lancer un appel à la fraternité avec les réfugiés

    Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2020

    La question de la fraternité à l’épreuve de la question des réfugiés préoccupe le pape. François est intervenu à plusieurs reprises pour dire aux Européens qu’ils devaient s’engager davantage sur ce terrain, sans être entendu.

    Le pape cependant persiste. Il paraphera, le 3 octobre prochain, la veille de la saint François, à Assise, sa troisième encyclique, qui devrait avoir pour titre Fratelli tutti – « Tous frères ».

    Cet appui pontifical sera bien utile à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen qui a annoncé qu’elle veut en finir avec l’injustice des accords de Dublin, pour organiser une véritable solidarité européenne. Le temps presse en effet, car la fraternité, on le sait depuis la nuit des temps, peut tourner au vinaigre, et même au fratricide. Les frères, on ne les choisit pas. On peut les aimer, les supporter, mais aussi les oublier et même les haïr… […]

    Ouest France via fdesouche